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FIFAGATE : nouvelles accusations

Nouvelles turbulences sur la planète football. Platini, Blatter, Infantino et le Qatar sont aujourd’hui dans le viseur de la justice.

La mise en accusation hier de Michel Platini et de l’ex-président de la Fifa Sepp Blatter, sur le point d’être jugés pour le versement suspect à l’ancien patron de l’UEFA de 2 millions de francs suisses, constitue un nouveau rebondissement judiciaire autour du football mondial

La chute des deux anciens dirigeants, mis au ban du foot mondial fin 2015, cache en réalité un double contentieux.

Il y a tout d’abord l’affaire principale ciblant un paiement de 2 millions de francs suisses soit 1,8 million d’euros de la Fifa à Michel Platini en 2011, validé par le président de l’époque Sepp Blatter sans contrat écrit.

Et puis, la justice suisse a également ouvert hier la voie à un procès contre les deux anciens dirigeants, mis en accusation pour plusieurs délits: « escroquerie », passible de cinq ans de prison ou d’une amende, « gestion déloyale », « abus de confiance » et « faux dans les titres ».

De leur côté, les deux ex-dirigeants du football martèlent qu’il s’agit d’un reliquat de salaire pour un travail de conseiller remontant à la période 1999-2002.

Il revient désormais au Tribunal pénal fédéral de Bellinzone de valider cet acte d’accusation et de décider de la tenue d’un procès contre Michel Platini et Sepp Blatter.

Sepp Blatter, le corrompu


Pour sa part, élu en 2016 avec la promesse de « restaurer l’image de la Fifa », l’actuel patron du football mondial, Gianni Infantino est lui visé depuis juillet 2020 par une procédure pénale pour « incitation à l’abus d’autorité », à la « violation du secret de fonction » et à « l’entrave à l’action pénale ».

La justice suisse lui reproche trois rencontres secrètes en 2016 et 2017 avec Michael Lauber, le chef du Ministère public de la confédération, alimentant ainsi des soupçons de collusion entre le parquet et la Fifa, qui était partie civile dans la plupart des procédures.

Enfin, l’enquête la plus embarrassante pour la Fifa, par l’ombre qu’elle jette sur sa compétition-reine, vise l’attribution au Qatar de l’organisation de la Coupe du monde 2022.


Documentés par une enquête interne de la Fifa, les soupçons d’achats de voix lors du vote du 2 décembre 2010 ont justifié une plainte fin 2014 auprès de la justice suisse, qui enquête depuis mai 2015 pour « blanchiment d’argent et gestion déloyale ».

Parallèlement, la justice française enquête pour « corruption active et passive » sur un déjeuner tenu le 23 novembre 2010 entre Nicolas Sarkozy, alors président de la République française, deux hauts dirigeants qataris et Michel Platini, à l’époque patron de l’UEFA. 


Visiblement le Fifagate n’a pas fini de provoquer des remous dans la sphère du ballon rond.

KD avec AFP

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