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Kosovo : Djokovic persiste et signe

Le Serbe Novak Djokovic, auteur à Roland-Garros d’un message « pas approprié » sur les tensions actuelles au Kosovo selon la ministre française des Sports Amélie Oudéa-Castéra, a confirmé mercredi soir ses propos, sans les répéter, car ils reflètent ce qu’il « pense ».

Le message de Djokovic après son premier match à Roland-Garros sur les tensions actuelles au Kosovo n’était « pas approprié » et « il ne faut pas que ça recommence », a mis en garde mercredi Amélie Oudéa-Castéra.

Le joueur a refusé d’entrer dans la polémique avec le ministre, opposant un « pas de commentaire » lorsqu’il lui a été demandé son avis sur ces critiques, mercredi soir à l’issue de sa victoire au deuxième tour de Roland-Garros.

Lundi, le joueur dont le père est né au Kosovo, avait écrit sur la caméra: « Le Kosovo est le coeur de la Serbie. Stop à la violence ».

Un message « militant », « très politique », a jugé la ministre sur France 2, qui intervenait au moment d’une flambée de violence dans le Nord du Kosovo mettant aux prises des manifestants de la minorité serbe et la force de l’Otan qui y est stationnée.

Ces violences ont fait une trentaine de blessés parmi les soldats internationaux et une cinquantaine parmi les protestataires serbes, qui, avec le soutien de Belgrade, refusent de reconnaître l’autorité du gouvernement de Pristina sur l’ancienne province serbe.

Gilles Moretton, président de la Fédération française de tennis, a clarifié la position des dirigeants du tournoi: « Lorsqu’ils sont en conférence de presse, on ne va pas aseptiser la personnalité des joueurs. Ils ont le droit de s’exprimer dans tout domaine, en revanche, sur le terrain, on a souhaité effectivement que les joueurs n’aient pas de position politique », a-t-il dit.

« On a beaucoup échangé avec l’entourage de Djokovic et ça ne doit pas se reproduire », a-t-il ajouté, « il n’y a pas de sanction pour l’instant parce qu’on sait qu’il est dans l’émotion, on sait que c’est quelque chose qui, pour sa famille, le touche ».

La charte d’éthique de Roland-Garros proscrit les prises de position politiques ou religieuses.

A l’inverse, l’ITF a souligné mercredi que « les déclarations politiques » de joueurs n’étaient pas interdites.

KD avec AFP

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