Une autre manière de plaire: le Paris SG possède sa série documentaire, diffusée sur Amazon Prime Video, comme Manchester City, le Bayern ou la Juventus, qui ont investi les plateformes de streaming pour atteindre un public plus jeune, moins attiré par les matches.
Les footballeurs ne planifient pas de braquage en mode « La Casa de Papel », ne pilotent pas dans des vaisseaux spatiaux comme dans « The Mandalorian », et ne font des blagues à la « The Office », trois séries à succès des géants du divertissement en ligne.
Mais ils ont leur place dans le catalogue de Prime Video, Netflix ou Disney+ qui, de plus en plus, investissent dans le sport avec des contenus en immersion, leur marque de fabrique.
Le géant Amazon, nouveau co-diffuseur de la Ligue 1, sort vendredi la deuxième saison de « PSG Ô Ville Lumière, 50 ans de légende » qui, en trois épisodes d’une cinquantaine de minutes, mêle flash-back historiques et coulisses de la dernière saison.
Sur Prime Video, les Parisiens partagent l’affiche avec Tottenham, Manchester City, Raphaël Varane ou encore Sergio Ramos, en attendant les séries annoncées sur la Juventus, le Bayern et l’Atlético Madrid.
Antoine Griezmann, la Juventus (encore) ou les clubs argentins des Boca Juniors et de River Plate, portent eux le maillot de Netflix, quand Disney+ a misé sur les Néerlandais du Feyenoord Rotterdam.
Cette tendance est liée « aux évolutions des modes de consommation. Il y a un enjeu de réénergiser la base existante et de recruter, en particulier les plus jeunes générations. C’est une arme décisive » pour les clubs, décrypte pour l’AFP Arnaud Simon, ex-patron d’Eurosport France et consultant.
« Il y a une sorte de transfert, non pas dans l’appétence pour le sport, mais dans la façon de le consommer. L’écriture documentaire apporte une authenticité recherchée par les plus jeunes qui regardent moins les directs », poursuit-il.
« Le football ne peut pas faire l’économie » de ce genre de storytelling, ajoute-t-il, en citant l’exemple du succès de la série sur Netflix « Formula 1: Pilotes de leur destin » qui a boosté l’intérêt autour de la F1.
KD avec AFP