« Je déclare les 24e Jeux olympiques d’hiver ouverts »: le président chinois Xi Jinping a donné avec la formule rituelle vendredi le coup d’envoi des JO-2022 qui font entrer Pékin dans l’histoire olympique en devenant la première ville à organiser les Jeux d’été et d’hiver.
Et soudain les anneaux olympiques, mélanges improbables de glace et d’effets spéciaux, ont surgi au beau milieu du Stade national de Pékin, surnommé le « Nid d’Oiseau » et construit spécialement pour les JO d’été de 2008.
Conçue comme il y a quatorze ans par le réalisateur chinois Zhang Yimou, auteur en 2008 d’une époustouflante célébration patriotique et colorée avec 14.000 figurants, danseurs et acrobates, la cérémonie d’ouverture des JO-2022 a sans surprise mis en avant une Chine jeune, moderne et diverse.
Avec « seulement » 3.000 figurants, Zhang Yimou a notamment présenté les 56 ethnies et la société civile chinoise lors de l’arrivée très martiale du drapeau chinois, porté par huit soldats à la démarche presque robotique.
La cérémonie s’est déroulée devant des tribunes remplies au tiers de leur capacité par des spectateurs invités pour l’occasion et dans un contexte lourd, entre Covid, tensions diplomatiques et polémiques.
Parmi les spectateurs de cette cérémonie boycottée par plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, afin de dénoncer des violations des droits humains en Chine, une vingtaine de dirigeants mondiaux, dont le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et Vladimir Poutine, sans masque.
KD avec AFP