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Paris 2024 : le parcours de la flamme olympique

La flamme olympique va traverser pendant 80 jours la France sur près de 12.000 kilomètres à partir du 8 mai 2024, et passera par le Mont-Saint-Michel, les Antilles ou encore le Château de Versailles, ont annoncé vendredi les organisateurs des JO de Paris.

Portée par 10.000 relayeurs, la flamme olympique, allumée le 16 avril en Grèce, arrivera par bateau le 8 mai à Marseille avant de traverser plus de 400 villes, et cinq territoires ultra-marins, pour arriver à Paris le 26 juillet.

Et si jamais la flamme s’éteint? « Il y a plusieurs lanternes de secours pour que, s’il y a un problème, ce soit toujours l’émanation de la flamme d’Olympie », explique Grégory Murac, directeur délégué du relais de la flamme au comité d’organisation des JO de Paris (Cojo). Cela explique aussi qu’elle puisse se démultiplier, même si elle n’est « jamais visible sur la torche à deux endroits différents ».

Pour aller en Polynésie par exemple, une lanterne prendra l’avion tandis qu’une autre sera en route sur le trimaran Maxi Banque Populaire XI pour rejoindre la Guadeloupe et la Martinique. « On a toujours des solutions de secours », résume le Cojo.

Une fois allumée, la flamme brûlera au « gaz biosourcé », a précisé le comité d’organisation à l’AFP.

Quoi qu’il en soit, la flamme sera toujours sous bonne escorte. En plus de la « bulle » de policiers qui assure sa sécurité, « il y a toute une équipe de +gardiens de la flamme+ », soit une dizaine de personnes dont l’unique fonction est de s’assurer qu’elle soit toujours allumée », explique Grégory Murac. Ils sont chargés par exemple le matin de la confier au premier relayeur du jour, puis de la récupérer.

Ces « nounous » de la flamme ont été sélectionnés via un concours entre plusieurs administrations, dont les armées, la police, la gendarmerie, etc.

« Ils la gardent avec eux au premier sens du terme », résume le Cojo. Si jamais la torche venait à s’éteindre, ils peuvent intervenir. Et « ils dorment avec », précise-t-il encore. Les torches, fabriquées par Arcelor-Mittal et dont le design n’est pas dévoilé, sont normalement conçues pour résister au vent et à la pluie.

D’après la charte du Comité international olympique (CIO), la nuit la flamme « est conservée dans une vasque spéciale ».

Enfin, une aventure inédite dans l’histoire » des Jeux olympiques : le navigateur français Armel Le Cléac’h a été choisi pour transporter la flamme olympique de Brest aux Antilles en juin 2024, sur son Maxi Banque Populaire XI, l’un des trimarans les plus rapides du monde.

Cela permettra aussi de mettre en lumière la « passion en France pour la course au large », s’enthousiasme le vainqueur du Vendée Globe 2016-2017 auprès de l’AFP.

KD avec AFP

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