L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Agence mondiale antidopage (AMA) ont conclu, lundi à Genève, un d’accord de quatre ans qui permettra aux experts des deux organisations de collaborer et d’échanger des informations sur des questions pour lesquelles les enjeux de la lutte antidopage et de la santé publique se recoupent.
Signé par le président de l’AMA, Witold Bańka, et le directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, cet accord, en vigueur jusqu’au 1er octobre 2027, fournit un cadre de coopération pour aider les deux organisations à atteindre leurs objectifs, en particulier en ce qui concerne la promotion de la santé, la prévention de la consommation de substances psychoactives et de drogues émergentes, ainsi que la promotion d’un sport propre, explique l’OMS dans un communiqué.
« Le mémorandum d’accord marque une étape décisive qui profitera aux efforts de lutte contre le dopage dans le monde entier, a déclaré M. Bańka. « L’un des trois critères pour qu’une substance soit ajoutée à la liste des interdictions de l’AMA est qu’elle représente un risque réel ou potentiel pour la santé des sportifs ».
« Grâce à notre accord avec l’OMS, les experts des deux organisations pourront échanger des informations sur les substances émergentes et renforcer ainsi des positions scientifiques qui, en fin de compte, seront bénéfiques non seulement pour les sportifs, mais aussi pour la société dans son ensemble », a-t-il poursuivi.
De son côté, M. Ghebreyesus a indiqué que le partenariat avec l’AMA reflétait l’engagement de l’OMS à œuvrer en étroite collaboration avec le secteur du sport pour renforcer l’activité physique à l’échelle mondiale et promouvoir ainsi une vie plus saine pour tous.
Le mémorandum d’accord recouvre plusieurs thèmes, à savoir la prévention et l’évaluation des risques pour la santé associés à la consommation de substances psychoactives et aux troubles connexes, en mettant l’accent sur les composés dopants et la consommation de substances chez les sportifs, ainsi que l’action de sensibilisation et de plaidoyer pour un sport propre et la prévention de l’abus de substances, partout dans le monde.
Le mémorandum d’accord s’inscrit également dans la droite ligne de la volonté des deux organisations d’atteindre l’objectif 3 de développement durable des Nations Unies : « permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge ».
KD avec MAP
