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Rallye Aïcha des Gazelles : l’heure de vérité !

Déjà 4 jours à batailler avec ses cartes et son véhicule. Il est temps de changer d’air et de découvrir d’autres horizons plus au sud.

Plus de 265 kilomètres sur le papier, soit plus de 320 km réalisés en autonomie totale, pas d’assistance mécanique le soir, pas de ravitaillement carburant, un bivouac improvisé et une bonne dizaine de CP à valider sur les deux jours.

Dès le premier jour, rien de moins que « l’enfer des Gazelles » comme nous l’appelons dans l’organisation. Tous les ans lors des reconnaissances, l’équipe peste contre ce cartographe stagiaire qui a dressé les cartes du secteur. Alors tout y est … ou presque.

Ce qui manque complique incroyablement la lecture de carte et la reconnaissance des reliefs. On s’égare avec une facilité déconcertante. Les gazelles sortiront ensuite de la zone pour rouler sur des plaines qui semblent s’étendre sans fin, les caps vont s’allonger et il faudra espérer que le vent ne soit pas de la partie pour rendre la reconnaissance des reliefs plus délicates. Après comme c’est les 30 ans et que franchement il y aurait eu de la déception à ne pas l’avoir, c’est le retour de la carte blanche.

L’équipage 260 avec la Marocaine Fatim Layachi confronté aux difficultés du rallye

Certains secteurs des cartes de ce premier jour ont volontairement été « effacés ». Forcément ça marche beaucoup moins bien mais rien d’insurmontable. C’est plus de « risques » puisque les reliefs, impossibles à anticiper, vont s’élever à vue et donc c’est devant qu’il faudra choisir. Passera ou passera pas. Je me décape maintenant, je me rapproche pour tenter le passage. Les choix dans ce secteur pourraient se montrer déterminants pour dessiner une première ébauche du top 10.

Le soir, ce sera une première nuit hors de l’agitation du bivouac. Juste le frémissement du vent sur la toile de tente !

Tout roule pour l’équipage 306. Bravo Hajar et Malika !

Deuxième journée de l’étape 4. Si le rose et le jaune domine, c’est aussi un mélange d’ocre, de rouge, de gris, de noir et même de vert qui parsème la plaine d’Hassi Bou Haiara. D’un côté un oued qui attire le sable et la poussière comme un aimant. De l’autre un paysage de « tagines » et de montagnes déchiquetées qui aurait facilement sa place dans un plan d’un western spaghetti des années 60. Terrain de jeu idéal pour les gazelles. Les caps sont tendus et les reliefs ardus. Il faudra batailler toute la journée pour ne pas perdre le cap et arriver à s’extraire sans déboire du sable et des cailloux.

Au fil de la journée, les parcours se resserreront au fur et à mesure pour converger sur le grand cirque de Tafenna et enfin rejoindre le bivouac d’Oulad Driss. Les équipages dormiront dans le confort du bivouac et laisseront les véhicules aux bons soins de la mécanique afin d’être prêts pour l’étape 5. En terrain inconnu !

KD

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