Aux Jeux olympiques d’hiver, bobsleigh et Jamaïque riment avec « Rasta Rockett », le film culte dont l’équipe actuelle de l’île caribéenne espère bien écrire la suite sur la piste de Yanqing durant les JO de Pékin.
« Ils nous ont inspirés et nous allons inspirer la prochaine génération », a déclaré le pousseur Ashley Watson, après les entraînements du bob à deux jeudi.
L’histoire avait fait le tour du monde en 1988, quand les « bobeurs » jamaïcains avaient réussi l’exploit de se qualifier pour les JO de Calgary, au Canada. Une première, et une fierté, pour l’île plutôt connue pour les exploits de ses sprinteurs et dont la plupart des habitants n’ont jamais vu la neige.
Les Jamaïcains avaient crevé l’écran malgré une 30e place en bob à deux et un abandon dans l’épreuve à quatre, après une chute dans la troisième des quatre manches.
Membre le plus improbable du quatuor, Dudley Stokes, était simplement venu en spectateur à Calgary, mais s’était retrouvé sur la piste en remplacement d’un blessé.
« Je faisais du sprint et je me suis assis dans un bobsleigh pour la première fois le lundi. J’ai trouvé ça excitant et le week-end suivant, je disputais ma première course olympique », raconte celui qui dirige depuis 1995 la fédération jamaïcaine de bobsleigh.
Cette épopée donna des idées à Disney qui en fit une comédie « Rasta Rockett » (« Cool Runnings » en version originale).
KD avec AFP