Cette nouvelle année sera placée sous le signe du sport et des grands événements. Trois événements phares vont ainsi retenir notre attention en 2022 : la Coupe d’Afrique des Nations, les Jeux olympiques d’hiver et bien sûr la Coupe du monde de football.
La fête du sport débute dans quelques jours au Cameroun avec la 33ème édition de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations.
Malgré les incertitudes liées à la progression de la pandémie de Covid 19 et de son variant Omicron, les équipes africaines engagées dans la compétition sont résolus à ravir le trophée aux Fennecs algériens, champions en titre.
Le Maroc qui a peaufiné sa préparation au complexe Mohammed VI de la Maâmora a effectué ces derniers jours quelques retouches dans son effectif avec les convocations de Tagnaouti (WAC) et Tarik Tissoudali (Gand-Belgique) en remplacement de Zniti, blessé, et Ezzalzouli qui a contracté le Covid 19.
Cette nouvelle Coupe d’Afrique des Nations se déroulera du 9 janvier au 6 février.
Et puis de son coté, l’élite mondiale des sports d’hiver se retrouve aux Jeux olympiques de Pékin, du 4 au 20 février, pour un rendez-vous sous tension entre appels au boycott et crise sanitaire.
Pour limiter les risques d’une flambée du Covid-19, la Chine a mis en place des mesures drastiques, sans doute les plus radicales pour un événement sportif d’ampleur depuis le début de la pandémie.
Tous les participants devront être vaccinés ou observer une quarantaine de 21 jours, puis intégreront une « bulle sanitaire » pendant la durée des Jeux. Seules les personnes vivant en Chine peuvent acheter des billets.
Le régime chinois doit aussi faire face aux accusations de violations des droits humains, notamment dans sa région à majorité musulmane du Xinjiang (Nord-Ouest).
Le Royaume-Uni, le Canada, les Etats-Unis et l’Australie ont ainsi décidé un « boycott diplomatique » des Jeux, où ils enverront bien des athlètes mais pas de responsables officiels.
Opposé à « toute tentative de politiser le sport et le mouvement olympique », le président russe Vladimir Poutine a lui confirmé sa venue.
Enfin, le Qatar accueillera, du 21 novembre au 18 décembre, la première Coupe du monde organisée au Moyen-Orient, espérant changer l’image controversée de ce petit mais riche émirat du Golfe qui a investi des milliards dans le sport.
Doha a dû faire face à des accusations d’achat de votes après sa désignation en 2010 et a été vilipendée pour son traitement des travailleurs migrants, notamment ceux qui ont construit les stades du Mondial.
La compétition sera aussi la première à se tenir à l’automne, pour éviter la chaleur suffocante de l’été au Qatar.
KD avec AFP