Trek in Gazelles : « ce n’est pas le désert que nous conquérons, mais nous-mêmes »
Après l’avoir contourné, être passé au nord, au sud, à l’est et à l’ouest ; l’avoir contemplé le matin au réveil et le soir avec le soleil couchant, il est temps de s’y frotter pour de bon ! La traversée de l’Erg Znaigui réserve bien des surprises.
Deux parcours sont proposés aux Gazelles : un parcours X (plus difficile) et un parcours Y (plus modéré) scelleront le classement des équipages à l’arrivée ! Le parcours X est une véritable traversée Ouest-Est de l’Erg, alors que le parcours Y bénéficie de deux CP situés hors du sable (mais son choix entraîne une pénalité).
A l’assaut des dunes de l’Erg Znaigui
L’ambiance est particulièrement festive au départ de cette troisième étape ! Quelques Gazelles dansent avec les organisateurs, une bonne manière pour s’échauffer. Pour cette troisième et avant-dernière journée de marche, de nombreuses trekkeuses cherchent à remonter au classement. « On veut passer de la 17e à la 10e place », explique Stéphanie face au tableau du classement. Et dès la première balise, elles sont d’ailleurs nombreuses à choisir le bonus rouge pour essayer de gagner le maximum de points.
« C’est superbe ! Bravo pour le dessin du parcours », s’exclament-elles en arrivant au CP1. « Le CP virtuel quand il n’y a personne, c’est pas simple. On est contentes parce qu’il n’y en avait qu’un seul aujourd’hui et on l’a déjà passé. On peut passer à autre chose maintenant »
Une opération est organisée pour les déchets, baptisée « les Cleanwalkeuses du désert ». Au fil de chaque étape, les trekkeuses doivent ramasser les déchets croisés qu’elles stockent dans un sac dédié. Après seulement une première journée de marche, les Gazelles ont ramassé plus de 2100 litres de déchets, principalement en plastique, soit l’équivalent de 1.400 bouteilles d’eau de 1,5 litres.
Après les ruines, de magnifiques paysages s’offrent aux yeux des trekkeuses : montagnes, dunes, plateaux rocailleux… « On en prend plein les yeux ». Pour certaines ascensions, les bâtons de marche sont indispensables, les trekkeuses les utilisent d’ailleurs pour se tirer sur les derniers mètres. Et là, les yeux des Gazelles s’illuminent en apercevant la dernière balise ! Sauf que celle-ci est plantée au sommet d’une montagne… Les équipes ne sont pas au bout de leur peine mais l’effort en vaut la peine. Là-haut, la vue est à couper le souffle !