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Mondial2022

Croatie-Brésil : la bande à Neymar favorite !

Avec cinq étoiles accrochées à son maillot, le Brésil part favori d’un alléchant quart de finale du Mondial-2022 contre la Croatie vendredi au stade Education City (16h00), une affiche qui oppose deux purs pays de football.

« Nous jouons contre le grand favori, ils sont toujours favoris », sourit Luka Modric, le milieu de terrain star des Vatreni (les Flamboyants) qu’il avait emmenés il y a quatre ans et demi en finale en Russie (défaite 4-2 face à la France).

« Le Brésil, c’est la meilleure équipe de cette Coupe du monde », appuie son sélectionneur, Zlatko Dalic. « Le danger vient de partout, il ne faudra pas laisser d’espaces, si nous ouvrons le jeu nous aurons des problèmes. »

Avec un Neymar remis de son entorse à la cheville droite, un Richarlison insatiable – auteur de trois buts dont deux époustouflants -, un Raphinha déchaîné, l’équipe de Tite tourbillonne autour de ses adversaires.

Elle rêve en outre d’une possible demi-finale de légende contre son grand rival argentin, qui dispute son quart de finale contre les Pays-Bas vendredi dans la soirée (vendredi).

Mais si les Croates acceptent d’endosser le maillot de l’outsider, ils ont un tout autre programme en tête.

« Nous jouerons notre football », annonce Modric. Quant à Dalic, il dit avoir identifié une faille dans l’armure de la « Canarinha ». « Quand ils perdent le ballon ils sont en difficultés, il nous faudra en profiter », dit-il.

D’ailleurs, le Brésil ne débarque pas en conquérant hautain. « La Croatie est très résiliente, elle résiste aux prolongations », a prévenu le sélectionneur adjoint, Xavier Cleber.

Sur ses sept derniers matches à élimination directe, l’équipe au damier rouge et blanc est allée six fois en prolongation. Elle en a gagné quatre, signant un passage un impressionnant trois sur trois aux tirs au but, le dernier lundi contre le Japon en huitième de finale (victoire 1-1, 3 tab à 1).

« Nous avons une force mentale et une certaine consistance en prolongation », observe Modric. « Notre dernier match nous a donné confiance, nous savons que nous pouvons le refaire », poursuit le Ballon d’Or 2018.

Aussi le latéral brésilien Danilo reste-t-il prudent. Les Croates « ont beaucoup de bons joueurs, Modric, Kovacic, Brozovic, Perisic… Ils sont habitués à jouer ensemble. »

EN 2018, au Mondial disputé en Russie, quand le Brésil s’était arrêté en quart de finale, la Croatie avait atteint la finale.

Mais Dalic souligne que la sélection a changé depuis. Il s’agit, dit-il, d' »une nouvelle équipe, 18 joueurs n’étaient pas là il y a quatre ans ».

Vendredi, les Vatreni s’appuieront sur leur noyau dur, ces joueurs évoqués par Danilo qui étaient eux de l’aventure russe. « Il n’y aura pas beaucoup de changements contre le Brésil », annonce le coach croate.

L’histoire aussi fait du Brésil le favori, lui qui n’a jamais perdu contre la Croatie. Après un nul en 2005 (1-1), la Seleçao s’est imposée deux fois en phase de poules de Coupe du monde, en 2006 en Allemagne (1-0) et en 2014 à domicile (3-1).

« C’est vrai qu’on a joué plusieurs fois contre le Brésil, sans succès. Espérons que nous allons faire changer les traditions demain (vendredi) ! », lance Modric.

A propos de traditions, la « danse du pigeon » qu’exécutent les Brésiliens pour célébrer leurs buts a soulevé quelques questions en conférence de presse.

« Je suis navré, mais je ne vais pas m’excuser pour notre culture, pour ce que nous sommes », a répondu Tite. « Beaucoup d’enfants vont danser quand on va marquer, ce n’est pas un manque de respect. C’est notre manière de fêter cela, et on va continuer ainsi. »

Dalic lui ne pourrait pas danser avec ses joueurs comme le coach brésilien. « Ils ont leur façon de célébrer, ils sont unis, festifs, ils ont du caractère, ce sont leurs traditions et c’est leur droit. Moi je n’aimerais pas voir mes joueurs célébrer comme ça, mais ce sont différentes cultures et ils aiment danser. »

La culture du football, les deux pays la partagent, et les références aux légendes de ce sport aussi.

Le Brésil jouera encore une fois pour « O Rei » Pelé, hospitalisé. A 37 ans, la légende du foot croate, elle, Luka Modric, est toujours sur le terrain. De quoi redistribuer les rôles entre favoris et outsiders ?

KD avec AFP

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