Voilà plus de 15 ans maintenant que le tennis de table marocain se meurt, au su et au vu du Ministère de la Jeunesse et des Sports et du CNOM, le Comité national olympique marocain, sans que personne n’intervienne.
Depuis six ans déjà, la Fédération royale marocaine de tennis de table ne perçoit plus de subventions de la part des autorités de tutelle, justement en raison de sa gestion, pour le moins, douteuse de cette discipline olympique.
Privé de subsides, le tennis de table national ne parvient plus à organiser des compétitions dignes de ce nom, à participer aux grands événements internationaux ou encore à former de nouveaux talents.
Même le CNOM qui avait mis gracieusement en place de formation pour les jeunes sportifs nationaux pour les préparer aux prochaines échéances olympiques a cessé toute collaboration avec cette fédération de crainte de voir ses deniers dilapidés ou jeter par la fenêtre.
C’est donc pour alerter les médias et l’opinion publique marocaine sur la situation catastrophique du tennis de table national que les responsables de l’AMAP, l’association marocaine des anciens pongistes, ont tenu hier à Casablanca un point de presse.
Créée il y a maintenant deux ans l’AMAP rassemble les vétérans et les anciennes gloires de la discipline dans l’espoir de redonner un nouveau souffle à ce sport considéré aujourd’hui comme le sport numéro 1 en Chine.
Mais voilà ! Ses différentes actions menées sur le terrain ne sont visiblement du goût des responsables de la Fédération royale marocaine de tennis de table qui multiplie les contre-initiatives et les coups de bâton dans les roues pour empêcher l’AMAP de mener à bien sa mission de promotion du tennis de table marocain.
On écoute son président Moulay Najim Ahmadi.
Preuves à l’appui, les dirigeants de l’Association Marocaine des anciens pongistes ont montré hier soir que la gestion désastreuse du tennis de table marocain conduit inexorablement à la mort lente de cette discipline qui a fait jadis les beaux jours du sport national.
La balle est désormais dans le camp du ministère de la jeunesse et des sports et du CNOM qui doivent enfin prendre le taureau par les cornes et trancher dans le vif pour mettre fin à la gabegie.
Il en va de la survie du tennis de table marocain et d’autres sports au Maroc.
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