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L’ovalie tricolore dans l’expectative

Les quelque 1.500 clubs, appelés à se prononcer depuis lundi sur la désignation de Patrick Buisson au poste de président-délégué de la Fédération française de rugby (FFR) après la mise en retrait de Bernard Laporte à sept mois du Mondial en France, rendront leur verdict jeudi.

Durant cette consultation, les 1.490 clubs ont répondu par voie électronique à la question suivante: « Approuvez-vous la proposition de M. Bernard Laporte de désigner M. Patrick Buisson en qualité de président-délégué de la FFR ? »

Après dépouillement des votes jeudi midi, le résultat sera remis au comité d’éthique et de déontologie du rugby français, garant du scrutin, et communiqué le soir même à la presse et aux licenciés sur le site de la FFR.

Il sera ensuite entériné vendredi matin en comité directeur à Marcoussis (Essonne), en présence de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera qui, dès la condamnation de Bernard Laporte pour corruption le 13 décembre, avait réclamé sa mise à l’écart et de nouvelles élections.

Même s’il est un proche de Bernard Laporte, Patrick Buisson « espère vraiment incarner la fin des affaires », a confié à l’AFP la semaine dernière cet ancien demi de mêlée de 65 ans, vice-président en charge du rugby amateur à la FFR et ancien dirigeant du club d’Uzès (Gard) et du comité de Provence.

A moins que ce référendum ne permette à l’opposition, incarnée par le président de la Ligue d’Ile-de-France Florian Grill, de faire basculer les clubs dans le camp du « non » et d’espérer obtenir de nouvelles élections.

Ce qu’elle réclame en vain depuis la condamnation de Bernard Laporte en première instance à deux ans de prison avec sursis pour avoir noué un « pacte de corruption » avec l’homme d’affaires et président du club de Montpellier Mohed Altrad.

Ayant fait appel de la décision, sa peine, assortie de l’interdiction d’exercer son activité de président de la FFR, n’est pas immédiatement exécutoire.

A ce titre, il a refusé de démissionner, mais a accepté, sous la pression conjointe de la ministre des Sports, de la Ligue nationale de rugby (LNR) et du comité d’éthique de la FFR, de se mettre en retrait derrière un président délégué jusqu’au procès en appel, qui ne devrait intervenir qu’après la Coupe du monde 2023, en France (8 sept-28 oct).

Précédemment responsable de la réforme numérique et de la simplification à la FFR lors du premier mandat de Bernard Laporte, Patrick Buisson sera, s’il est désigné président délégué, soupçonné de permettre à l’ex-sélectionneur des Bleus de continuer à tirer les ficelles du rugby français jusqu’au Mondial-2023.

KD avec AFP

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