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Une belle et longue journée au Morocco Desert Challenge

C’est le traditionnel départ sur la plage qui a lancé cette première grande étape. Le soleil a mis du temps à sortir et le brouillard a fait retarde le départ d’1h45 minutes afin de permettre aux hélicoptères de décoller d’Agadir pour rejoindre Plage Blanche. Le ballet des 300 véhicules a ensuite pu commencer sous une chaleur de plomb, de quoi rentrer dans le dur dès le début de la compétition !

DU SPECTACLE SUR LA PLAGE

Comme le veut la tradition du MDC, les concurrents ont pris le départ par groupe aux alentours de 10h45. Les motos se sont d’abord lancées 10 par 10. Les SSV ont suivi 3 par 3, puis autos et camions 2 par 2. Déjà un beau spectacle et une concurrence qui a vu les meilleurs se placer devant en se sortant de la poussière des autres. Il a tout de même fallu assurer tous les départs dans les temps pour éviter de se retrouver piégé par la marée. Seuls les raideurs ont dû modifier leur parcours et démarrer leur journée plus loin pour profiter du reste de la spéciale après la plage. Le tracé proposé en a émerveillé beaucoup et le niveau du roadbook promet déjà un beau rallye !

DU BONHEUR À L’ARRIVÉE

356 kilomètres plus loin, l’arrivée sur le bivouac d’Assa fut salutaire ! La chaleur et le parcours varié, typique des terres marocaines, ont éprouvé la majorité des concurrents tous ravis de franchir la ligne d’arrivée… Surtout pour ceux qui ont eu quelques soucis comme Cedric Petit et son SSV #270 : « C’était une vraie journée galère pour Geoffroy Noel de Burlin mon co-pilote et moi. On a cassé un axe de tirant arrière, il nous a fallu une heure pour réparer. Et après le ravitaillement la vis s’est desserrée… Mais cette machine est un Phoenix qui renait de ses cendres ! Il fait très chaud, on a du lever le pied pour ne pas faire monter l’auto trop en température. Sinon la spéciale était sympa, on est bien rentré, maintenant on va faire ravitaillement pour le SSV et pour nous ! »


La première moto à rejoindre le bivouac est celle de Lorenzo Santolino (#108) qui remporte l’étape juste devant son coéquipier chez Sherco Rui Gonçalves (#117) leader au général.


Les pénalités ont plus chez 90 % des concurrents pour excès de vitesse, bousculant les classements. Du côté des SSV, Michiel Becx et Wouter de Graaf(#214) sont les plus rapides devant Hugues Lacam et Max Delfino (#203). La bataille a bien eu lieu du côté des autos et c’est Mathieu Serradori et Loïc Minaudier (#302) qui s’imposent devant Simon Vitse et Frédéric Lefebvre (#301). Un autre équipage français complète le podium puisqu’il s’agit de Jérome Pélichet et Pascal Larroque (#303).


Chez les camions c’est encore Janus Van Kasteren (#503) qui a été le plus rapide, loin devant Igor Bouwens (#501) victime d’une crevaison sur la fin de la spéciale.

Moto

1 – Lorenzo Santolino (#108 – ESP) – Sherco
2 – Rui Gonçalves (#117 – POR) – Sherco
3 – Rodny Faggoter (#156 – AUS) – Yamaha Ténéré World Raid

SSV

1 – Michiel Becx / Wouter De Graaf (#214 – HOL) – Arcane Factory Racing
2 – Hugues Lacam / Max Delfino (#203 – FRA) – Hugues Lacam
3 – Martin van den Brink / Mitchel van den Brink (#201 – HOL) – QFF Racing

AUTOS

1 – Mathieu Serradori / Loïc Minaudier (#302 – FRA) – SRT
2 – Simon Vitse / Frédéric Lefebvre (#301 – FRA) – MD Rallye Sport
3 – Jérome Pelichet / Pascal Larroque (#303 – FRA) – Raid Lynx

CAMIONS

1 – Janus Van Kasteren / Marcel Snijders / Darek Rodewald (#503) – De Rooy Iveco
2 – Igor Bouwens / Syndiely Wade / Ulrich Boerboom (#501) – Gregoor Racing
3 – Anja an Loon / Suzanne Peek / Ben van de Laar (#518) – De Rooy Iveco

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