Suivez nous

Moteurs

Etape marathon pour les Gazelles

Il est temps d’aller découvrir un autre terrain de jeu. Plus au sud. Sur deux jours, 270 kilomètres sur le papier, soit plus de 315 km réalisés en autonomie totale. Pas d’assistance mécanique le soir, pas de ravitaillement carburant, un bivouac libre et douze CP à valider sur ces deux jours.


Exit donc le délicieux buffet de la tente restaurant donc mais, on le sait d’expérience, les
Gazelles viennent rarement au Maroc le coffre vide. Il n’est ainsi pas rare de les voir partager
des spécialités régionales entre équipages lors d’une soirée mémorable sous un magnifique
ciel étoilé.


Le bivouac, lui, déménage vers Mech Irdane, où les équipages ont rendez-vous lundi soir.
La ligne de départ de la 4ème étape est déportée pour permettre aux Gazelles de descendre
davantage vers le Sud. Après quelques kilomètres de pistes et de route, changement de décor !
Les équipages se retrouvent transportés en plein cœur de l’ouest américain, d’ailleurs des
restes de décor ayant servi au tournage d’un film sont visibles depuis la ligne de départ.
Les électriques aussi sont en étape marathon, avec une contrainte : être obligatoirement au
CP6 avant 21h pour recharger les batteries.


Pour les SSV, l’étape du jour promet d’impressionnants franchissements. Alors qu’en sortant des premiers CP de la journée, les espaces vont s’ouvrir sur plus de 30 kilomètres devant soi, ce sera une véritable délivrance. Pourtant les caps à suivre dépasseront les 40 kilomètres. La moindre inexactitude dans la prise de cap pourraient très facilement compliquer les choses. Il faudra être précis. Très précis. Alors rien de rédhibitoire mais ces quelques centaines de mètres perdues pourraient valoir très chères à l’heure du décompte final !


Le soir ce sera une première nuit hors de l’agitation du bivouac. Des étoiles, même pas on
aurait pu imaginer qu’il puisse en exister autant. Et puis le silence la nuit. Juste le simple
frémissement du vent sur la toile de tente !


Deuxième journée de l’étape 4. On change de paysage. Du jaune et du rose. Des roches
rouges, noires, grises. Peut-être même du vert d’une végétation naissance par les dernières
pluies. Quel que soit l’endroit où on tourne la tête c’est différent. C’est beau mais c’est
déroutant pour naviguer car plus on avance, plus ce patchwork de couleurs change au fil des
kilomètres rendant la navigation hésitante.


Et puis on se retrouve encore coincé entre des montagnes déchiquetées, des « tagines »
pointant vers le ciel, des oueds tellement sablonneux qu’on a presque l’impression que le
sable a été posé ici rien que pour rendre les choses compliquées. Rien ne sera simple vers la
descente plus au sud. Il faudra batailler toute la journée pour ne pas perdre le cap et arriver à
s’extraire sans déboire du sable.


Et au fil de la journée, les parcours vont se resserrer au fur et à mesure pour converger sur le
grand cirque de Tafenna et enfin rejoindre le bivouac d’Oulad Driss. Retour des équipages dans le confort du bivouac et des véhicules vers les bons soins de la mécanique, du kiné pour les remettre sur pied .

KD avec Maïenga

Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Advertisement
Advertisement

À VOIR

Advertisement

Plus sur Moteurs

Powered by Live Score & Live Score App