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Le dopage financier de la Juve

 » Faux échanges » de joueurs à des tarifs jugés surévalués mais vraie astuce comptable pour assainir des bilans dans le rouge: la Juventus a été sanctionnée vendredi pour avoir usé d’une pratique parfois comparée à du « dopage » financier.

Au coeur de la procédure lancée par la justice sportive, qui a abouti à une pénalité de quinze points à l’encontre des Bianconeri, figure une pratique – légale – généralisée depuis plusieurs années: les « faux échanges », soit des ventes croisées de joueurs entre deux clubs, avec peu ou pas d’argent effectivement versé.

Un exemple phare? Les transferts simultanés d’Arthur et Miralem Pjanic entre le FC Barcelone et la Juventus en 2020. Malgré les prix élevés affichés (72 M EUR pour le Brésilien, 60 M EUR pour le Bosnien), peu d’argent avait circulé. Mais l’effet sur les comptes avait été immédiat, grâce à la notion de plus-value.

Lors d’un transfert, le coût d’achat du joueur est étalé sous forme d’amortissement sur la durée de son contrat. Mais une éventuelle plus-value à la vente est elle immédiatement inscrite dans les comptes. Avec Pjanic, la Juventus a ainsi affiché une plus-value de 43 M EUR, la deuxième plus grosse de son histoire.

La Juve a multiplié ces opérations notamment après l’arrivée dans le club de Cristiano Ronaldo, qui a fait exploser sa masse salariale et nécessité de nouveaux revenus.

Nombre d’observateurs avaient pointé depuis quelques années les abus de ce « système ».

KD avec MAP

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