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Noël Le Graët : son départ est attendu demain

Accablé par une mission d’audit, accusé de harcèlement et poussé de toutes parts à la démission, le président de la Fédération française de football Noël Le Graët réunit mardi (10h00) son comité exécutif, qui s’attend à le voir enfin passer la main.

Après onze ans de mandat à la tête du football français, le dirigeant breton dirige peut-être son dernier « Comex » au 87, boulevard de Grenelle, siège parisien de la fédération sportive la plus puissante du pays, en passe de changer d’ère.

L’entourage de l’entrepreneur de 81 ans et plusieurs membres de son cercle proche à la FFF, sondés par l’AFP, reconnaissent en tout cas une dynamique très favorable à l’hypothèse d’une démission, après plusieurs mois de turbulences.

« La démission semble quasiment acquise », assure un membre du comité exécutif. Un autre évalue à « 99% » les chances de voir l’ancien maire de Guingamp se retirer. Une troisième source proche du dirigeant confirme de son côté que « le président est prêt depuis plusieurs semaines à passer la main ».

Tous, néanmoins, connaissent mieux que quiconque le caractère imprévisible – « têtu » pour certains – de Noël Le Graët, qui s’accroche à son poste depuis plusieurs semaines malgré les vents contraires.

Ses déclarations maladroites, ses écarts supposés de conduite, son management décrié et l’enquête dont il fait l’objet pour harcèlement moral et sexuel finiront-ils par le pousser à lâcher la barre ?

Le rapport d’audit de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), rendu le 15 février, n’a pas de valeur contraignante, mais il accable le « Menhir » du foot français, lâché depuis des mois par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra qui l’a appelé à prendre « les bonnes décisions ».

Selon les inspecteurs, Le Graët « ne dispose plus de la légitimité nécessaire pour administrer et représenter le football français », compte tenu notamment de son « comportement inapproprié (…) vis-à-vis des femmes ».

Si les avocats du Breton ont dénoncé une mission d’audit « aux allures de réquisitoire », soumise « à une pression politique et médiatique qui n’ont pu que la biaiser », Le Graët doit désormais se rendre à l’évidence: son Comex, autrefois si fidèle, ne le soutient plus.

KD avec AFP

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