La communauté du surf a rendez-vous à Taghazout du 27 au 30 octobre pour la première édition de Taghazout Surf Expo. Pas moins de 20 000 visiteurs sont attendus dans les allées de ce salon ouvert au grand public et accessible gratuitement. Dressé face au mythique spot d’Anchor Point, dont les rouleaux sont réputés dans le monde entier, le village éphémère de 4000 m2 accueillera une trentaine d’exposants : équipementiers, marques de surfwear et d’accessoires, shapers, surf schools, surf camps, agences de voyage… ainsi que diverses associations et institutions œuvrant dans le sport et le tourisme.
Au-delà de la dimension sportive, le surf incarne aussi un style de vie dont Taghazout Surf Expo se fera la vitrine. « Le surf n’est que la partie émergée de l’iceberg », affirment Saïd Bella et Rachid Moutchou, les fondateurs de ce salon inédit en Afrique.
Une riche programmation culturelle réunira une quarantaine d’artistes du Maroc et d’ailleurs : ateliers et performances se succéderont tout au long de la journée, laissant place le soir aux « Sunset Live Concerts ». La spécificité de Taghazout Surf Expo réside aussi dans son volet scientifique, en collaboration avec le Lab-réseau Ulysse (Belgique) et le Laboratoire de recherche sur les langues et la communication de l’Université Ibn Zohr (Larlanco, Maroc). Six tables rondes restitueront les recherches menées par une équipe de 30 doctorants sur l’impact socio-économique du surf dans la région.
Comprendre et faire connaître le potentiel de cet écosystème afin de contribuer à son développement, c’est toute l’ambition de Taghazout Surf Expo. Des speed meetings seront organisés pour rapprocher les entrepreneurs locaux et les divers professionnels présents sur le salon, créant autant d’opportunités de collaborations ou d’investissement. S’il s’adresse à tout le monde, le salon Taghazout Expo est tout particulièrement dédié à la jeunesse : « Nous voulons convaincre les jeunes Marocains qu’ils peuvent percer dans ce sport sans forcément faire de la compétition ou devenir coach. Il y a tellement de choses à faire ! », s’enthousiasment les fondateurs du salon.
KD
