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Russie-Ukraine : quel impact pour le sport ?

L’invasion russe en Ukraine continue d’avoir des conséquences lourdes sur le sport professionnel, avec notamment des appels à une exclusion de la Russie du Mondial-2022, et des contrats de sponsoring rompus, moins d’une semaine avant l’ouverture des Jeux paralympiques à Pékin.

Pologne, République tchèque et Suède n’en démordent pas: ils n’affronteront pas la Russie en mars en barrages du Mondial-2022, même sous le nom de « Fédération russe de football » (RFU). La Fifa n’a pour l’instant pas exclu la Russie mais a laissé entendre qu’elle se réservait le droit de prendre des mesures supplémentaires. Jusqu’à l’exclusion pure et simple, demandée par la Fédération française de football?

D’autres, comme les Danois, les Anglais, les Ecossais, les Irlandais ou les Suisses ont prévenu que leurs équipes n’affronteraient pas la Russie jusqu’à nouvel ordre.

Après avoir retiré à Saint-Pétersbourg, la finale de la Ligue des champions, l’UEFA semble sur le point de dénoncer son partenariat avec Gazprom, également résilié par le club allemand de Schalke 04. Manchester United a de son côté décidé de se passer d’Aeroflot.

Sotchi est un symbole du « soft power » sportif russe. Ville hôte des Jeux d’hiver en 2014, elle accueille le Grand Prix de Russie de Formule 1. Mais ce ne sera pas le cas cette saison: le promoteur de la compétition, Formula One, l’a annulé.

L’écurie américaine Haas a de son côté remis en cause son partenariat avec son sponsor russe Uralkali. Et l’avenir en F1 de Nikita Mazepin, fils d’un dirigeant d’Uralkali, qui devait piloter une des deux monoplaces, semble remis en question.

Personnage majeur de la Premier League depuis 15 ans, l’oligarque russe Roman Abramovitch, propriétaire de Chelsea, a annoncé samedi qu’il confiait « aux administrateurs de la fondation caritative de Chelsea la gestion » du club londonien, un retrait encore flou. Autre cas sensible, l’AS Monaco, propriété du milliardaire russe Dimitri Rybolovlev. Le club monégasque est très discret sur le sujet.

Il n’y a pas que le football où les Russes constatent les réticences d’adversaires à les affronter: les escrimeurs ukrainiens, qui devaient affronter dimanche les Russes en Coupe du monde par équipes de fleuret au Caire, se sont retirés de la compétition. Vêtus en jaune et bleu, les membres de l’équipe masculine ont brandi des pancartes: « Arrêtez la Russie ! Arrêtez la guerre ! ».

Les quatre grandes fédérations de la boxe n’autoriseront plus de combats en Russie. La Fédération internationale de natation (Fina) a annulé les Mondiaux junior de Kazan en août et prévenu qu’aucune compétition ne serait tenue en Russie.

Quant aux trois clubs russes alignés en Euroligue de basket, ils devront jouer à l’étranger leurs matchs à domicile, sachant que Russes et Européens s’interdisent mutuellement leurs espaces aériens.

KD avec AFP

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