Pour leur cinquième étape, les Gazelles ont retrouvé les joies du sable ! Au programme : des passages d’oued, des dunettes, des herbes à chameau… Et qui dit sable, dit tankage ! Quelques minutes après le départ, Fikria et Fabienne, de la team 188 s’ensablent… En balise 3, alors que les équipages viennent de recevoir leurs points et doivent les placer sur la carte, l’heure est à la stratégie. « On pense que ça va être difficile donc l’objectif c’est d’éviter les difficultés ». Les dunettes s’étalent sur 7,5 kms et les Gazelles hésitent à les contourner. « On verra bien quand on sera sur place », commente Céline, résignée. Pas de pression mais pas non plus le temps de traîner pour les Gazelles qui ont sept balises à trouver sur plus de 100 kilomètres. C’est décidément une journée tankages pour les équipages. La solidarité est donc une fois de plus de mise sur cette étape ! Comme un avant-goût avant la journée de demain dans les dunes de Chegaga.
Même les camions se jouent des dunes de Chegaga
Si certains équipages se lancent dans le tas de sable, d’autres n’ont besoin de sortir ni les pelles, ni les sangles car ils contournent la zone sableuse. « On va prendre le chemin le plus logique et pas forcément le plus court » Les équipages veulent se ménager ainsi que leur monture avant l’étape 6, une nouvelle marathon, qui durera encore deux jours. « Il faut qu’on s’écoute », confirment les deux sœurs. À midi, le vent se lève, l’atmosphère se charge de sable… Certaines Gazelles optent pour la facilité. « On préfère contourner que prendre les dunes car on a peur de ramer », détaille Frikia, de la team 188.. La suite s’annonce corsée avec un passage d’oued rendu particulièrement difficile à cause du fech-fech qui le recouvre. Le fechfech est un sable argileux très fin qui se transforme en poussière lors du passage des 4×4 et gêne la visibilité. Pas étonnant que l’on assiste à nouveau à une série de tankages. Face à ces conditions difficiles, peu d’équipages se lancent à l’assaut de l’oued Drâa et privilégient les pistes. En faisant cela, les Gazelles gagnent du temps sur leur parcours. En balise 6, elles s’autorisent donc une pause déjeuner bien méritée à l’ombre d’un tamaris. « On commence à être fatiguées », Les conditions météo compliquent la navigation des 4×4 mais c’est encore pire pour les SSV. Betty et Florie-Anne, de l’équipage 39, qui dominent clairement la course depuis la première étape font même une erreur de navigation et font 2,5 kms en trop entre la balise 5 et la 6ème.
Les Gazelles sont à la recherche des balises
Trouver le checkpoint se transforme alors en victoire du jour ! « On ne lâche rien », lancent les Gazelles. « C’est Hunger Games », ironise Audrey- Anne, de la team 33 alors que sa carte est complètement déchirée par le vent. Le cap pour la balise 7 et le retour au bivouac ne sont pas franchement plus simples mais les Gazelles sont aussi venues pour cela : le dépassement de soi ! Aujourd’hui, une nouvelle étape marathon pour clôturer leur aventure …..