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Solidarité, maître-mot du Rallye Aïcha des Gazelles

Après les dunes, des cailloux et même des choux-fleurs se dressaient sur le cap des Gazelles
qui n’ont pas démérité ! Au contraire, les équipages progressent de jour en jour et ça se voit
sur le terrain.

Pas le temps de se reposer ! En même temps les Gazelles ne sont pas là pour ça !
C’est une grosse étape qui les attend après la journée dans les dunes. Pour cette
troisième étape, rendez-vous au nord d’Aoufous, sur un plateau célèbre pour ses
choux-fleurs. Non, les Marocains ne cultivent pas encore ce célèbre légume de
Bretagne, les choux-fleurs sont des petits végétaux gorgés de sable qui les rendent
durs comme la pierre. Et c’est la principale difficulté du jour pour les équipages car
rouler dessus peut s’avérer dangereux pour les véhicules… Or, le plateau en est
couvert ! En effet, ce n’est pas le seul obstacle qui se dresse sur le cap des équipages.
Vers le CP4, les Gazelles doivent traverser des herbes à chameau qui donnent du fil
à retordre à certaines mais après les dunes de Merzouga, on sent qu’elles ont bien
progressé et maîtrisent beaucoup mieux la conduite dans le sable. À la sortie, un erg
– plateau roulant composé de pierres – plonge les équipages dans un décor de
western américain avec les grandes montagnes découpées tout autour.

Les Gazelles ont par ailleurs la chance de croiser des nomades avec leurs troupeaux. En balise 5,
les équipages reçoivent leurs points du jour et prennent le temps d’une pause, le temps
de tous les poser. « On va essayer de tout faire mais c’est pas gagné. ».
Après trois jours de navigation et de pilotage dans le désert, les Gazelles semblent
déjà avoir pris leurs marques. « Au début, on avait un peu peur de se retrouver seules
mais aujourd’hui, c’est ce qu’on cherche. On sent qu’on a franchi un cap », se félicitent
les deux Emilie de l’équipage 149. Toutes constatent elles aussi des premiers progrès
: « c’est la première fois qu’on arrive par nous-mêmes à une balise sans trop jardiner
». Magali, de l’équipage 26, elle, enrage. « On était dans le cap mais on a vu des
habitations au loin et on a cru apercevoir une voiture donc on y est allées. Résultat on
a fait 3 kms en trop… ». Une bonne leçon pour la Gazelle : « C’est fini ! Maintenant je
me fie à mon cap ».

Des enseignements et toujours de la solidarité
« Aujourd’hui, on s’éclate. On va plus facilement tout droit. On a moins peur donc forcément on se fait plus plaisir » , se réjouit Sarah, de la team 197, tandis que Cécile insiste elle sur le fait que « Sarah a aussi pris confiance dans sa conduite ». Si les Gazelles ne peuvent plus se suivre comme dans les dunes sur l’étape 2, la solidarité est toujours de mise. La team 147 arrive un peu perdue au CP5 car la balise n’est pas
sur leur parcours. « On savait que ça n’était pas la bonne balise mais on est venues quand même car les balises sont le seul moyen de se recaler », explique Sabine. Heureusement, elles peuvent compter sur l’aide de l’équipage 261 (HYBA BENRYANE / ALONA BEN-NATAN ). Alona et Hyba savent ce que c’est de jardiner – tourner autour de la balise sans la trouver – et guident les autres Gazelles en leur montrant sur la carte par où passer pour arriver au bon checkpoint. Petit à petit, la navigation des équipages s’affine. « On apprend chaque jour », confie Alona. « On n’est toujours pas très précises mais on essaie de visualiser le plus possible. Et puis on vérifie systématiquement sur les deux cartes pour une meilleure vue d’ensemble .

Sophie et Ingrid, de l’équipage 305, peuvent elles aussi témoigner de la solidarité entre Gazelles. Après une crevaison, les deux Gazelles décident de changer leur roue mais elles se retrouvent bloquées à cause d’un problème de crick, qui s’est affaissé. « On va s’y mettre à 15 mais on va la lever votre voiture », promet Christelle, de la team 181, qui arrive à la rescousse. Un peu refroidies par cette mésaventure, plusieurs Gazelles préfèrent faire cap vers le bivouac et être certaines d’y dormir ! « On a pris beaucoup de plaisir mais maintenant on rentre », « On trouve qu’on s’en sort de mieux en mieux donc pour nous
c’est déjà très positif », « on est aussi venues pour se faire plaisir et faire des rencontres.

KD

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