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WRC : des rallyes à l’ère hybride

Le championnat du monde des rallyes (WRC) entre dans l’ère de la motorisation hybride, sans avoir réussi à attirer de nouveaux constructeurs. Sportivement, la saison 2022 s’annonce très ouverte, l’octuple champion Sébastien Ogier ayant décidé de ne pas repartir pour une saison complète.

Le WRC version hybride rechargeable commence par le rallye Monte-Carlo, de jeudi à dimanche, avec les mêmes marques qu’en 2021: Toyota, Hyundai et M-Sport Ford.

En pratique, les voitures bénéficieront, en plus de leur moteur à combustion, d’une unité hybride permettant un « boost » de puissance. Par exemple, au départ d’une spéciale, les concurrents auront un surplus d’énergie limité, qui s’arrêtera s’ils freinent ou arrêtent d’accélérer.

Par ailleurs, certains secteurs de liaison, entre les spéciales chronométrées, devront être effectués en mode 100% électrique. Néanmoins, lors de la manche inaugurale, seuls 3,66 kilomètres seront parcourus ainsi, soit 0,3% des 1.215 km de liaison…

Une entrée plus que timide alors que nombre de constructeurs sont engagés dans une transition vers le tout électrique pour les véhicules de série à l’horizon 2030-2040 pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Toujours est-il que, sportivement, cette saison est rendue indécise par l’arrivée de l’hybride. Chaque nouvelle technologie amène de possibles changements dans la hiérarchie.

Les rallyes se mettent à la motorisation hybride

Les détails de la nouvelle réglementation WRC à « l’ère hybride »
. Neuf unités hybrides seront autorisées par saison et par voiture. Seules une unité hybride et une unité de rechange peuvent être utilisées dans chaque rallye. Les équipes encourent des pénalités en temps pour l’utilisation d’unité(s) supplémentaire(s).

. Des zones prédéfinies de routes de liaisons entre les spéciales chronométrées devront être couvertes en mode électrique intégral.

. La technologie hybride offrira ponctuellement aux concurrents un surplus d’énergie. Chaque bloc hybride, installé à l’arrière de la voiture, est doté d’un moteur électrique de 100 kw (équivalent 136 chevaux supplémentaires) et d’une batterie de 3,9 kWh.

. Au départ d’une spéciale, la première accélération bénéficiera d’un premier « boost hybride » limité à 1.000 Kj. Ce boost s’arrête quand le pilote relâche la pédale d’accélérateur ou freine. Par la suite, les pilotes utiliseront cette puissance supplémentaire en accélérant, avec une limite imposée selon la longueur de la spéciale et le type de surface du rallye. En comptant les deux moteurs, les Rally1 pourront ponctuellement avoir une puissance de plus de 500 chevaux.

. Le WRC utilisera à partir de cette saison un carburant « durable » issu d’un mélange de composants synthétiques et de biocarburants.

KD avec AFP

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